Jeunes et policiers : une citoyenneté partagée ? Saint-Ouen en Région parisienne
Focus sur l’étude
Le sujet de la présente étude s’inscrit dans une continuité logique des différents travaux de recherche que j’ai effectués cette année. Ces recherches sont d’une part axées sur la question de la citoyenneté partagée des jeunes et des policiers dans la ville de Saint-Ouen et de façon plus pratique, sur les interactions entre une institution sociale (la police) et un groupe social (les jeunes) sur un espace déterminé et partagé.
L’observation principale que j’ai retenue des travaux préliminaires de cadrage est le constat qu’il y a fort à faire sur la ville en ce qui concerne l’apaisement des interactions entre jeunes et policiers. L’histoire migratoire de la ville, sa composition sociologique actuelle, sont des éléments parmi d’autres qui ont permis de traiter la question.
Pour ce travail, je me suis appuyé sur différents travaux théoriques notamment ceux de l’école de Chicago, ceux de sociologues et d’anthropologues français sur l’urbain et la déviance. Sur une dimension plus opérationnelle de la recherche, je me suis appuyé sur des observations de pré-enquêtes et ensuite des interviews. L’échantillon de recherche comprenait des policiers, des travailleurs sociaux, des jeunes de 15-17 ans et de 17-26 ans et d’enseignants.
Dans le premier chapitre, je reviens sur le cadre de cette étude. Ce chapitre contient les travaux menés en France et ailleurs dans ce domaine. Il évoque certains concepts essentiels, annoncer un questionnement, ressort la méthodologie de recherche suivie dans ce travail, évoque ma posture face au questionnement et explicite quelques hypothèses en apportant une analyse et des préconisations.
Le second chapitre aborde d’une part le regard des acteurs sur le questionnement et d’autre part, fait état de sa complexification liées à la problématique migratoire.
Enfin un troisième et dernier chapitre intitulé « De l’identité professionnelle de policiers malmenés à la fabrication d’un cœur de banlieue ». Dans ce chapitre, sont évoqués, les code et pratiques langagiers chez les Jeunes et le lien avec une proximité des questions de déviance.
Enfin un troisième et dernier chapitre intitulé « De l’identité professionnelle de policiers malmenés à la fabrication d’un cœur de banlieue ».