Accentuation de l’urgence alimentaire au Mali

Au Mali, il est urgent de prendre des mesures face à une crise alimentaire ambiante et plus sévère.

29982794_284414032094797_2262801058067353911_o
Image Mohamed Maiga

Les alertes ont été faites à différents niveaux tant par des organisations internationales dédiées, des observateurs ou encore par des politiques de différentes colorations.

Les facteurs essentiellement soulignés en matière crise humanitaire sont notamment les instabilités, la sécheresse et les maladies.
Ces facteurs, qui sont également des indicateurs à un autre niveau d’analyse, ont atteint des pics importants d’où les alertes.

Dans le rapport mondial de L’ONU et de l’UE publié le jeudi 22 mars sur les crises alimentaires, il est notifié une augmentation globale des personnes en risque d’une famine sévère.

Le seuil de 124 million de personnes exposées à la famine en 2017 serait dépassé en 2018. Et cette augmentation ne va pas s’estomper selon les estimations.
Les pays les plus concernés sont le Yémen, l’Afghanistan, la RCA, la RDC, le nord-est du Nigeria, la région du Lac Tchad, le Soudan du Sud, la Syrie, le Yémen, la Libye, le Mali et le Niger dans le centre du Sahel.

Au Mali, sur une population totale de 18 million de personnes pris en compte dans le rapport mondial sur les crises alimentaires en 2018, presque 4 million de personnes sont en situation d’alerte à la famine, soit environs 17% de la population totale concernée.
Par ailleurs, toujours dans la zone du sahel central, le Mali est encore dans une meilleure situation que le Niger; pays dans lequel 24% de la population (18 million ) serait en exposé à la famine, soit environs 5 million de personnes.
Ces informations sont disponibles dans le rapport mondial sur les crises alimentaires pour l’année 2018.

Le Mali connait depuis 2010 connaît depuis 2010 une crise alimentaire, et le nord du pays est sévèrement atteint.

En ce sens, l’alerte qui est fait ne s’inscrit pas dans une dimension classique ou on décide uniquement d’attirer l’attention. On évoque ici le fait que des populations déjà vulnérables, risquent de connaître encore une accentuation de la famine.